mercredi 9 septembre 2009

29/08/2009
L’avenir du syndicalisme, un enjeu pour les salariés
Au cours d'un débat exceptionnel, François Chérèque et Bernard Thibault ont échangé leurs points de vue sur les multiples enjeux du syndicalisme de demain.
Crise et action syndicale, régulation internationale, dialogue et démocratie sociale, mutations du salariat, représentativité, évolution des pratiques syndicales… le débat qui a rassemblé, à la tribune de l’Université syndicale d’été (Use) de la CFDT, à Bierville, le 27 août dernier, François Chérèque, Maria Helena André, de la Confédération européenne des syndicats (CES) et Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a montré à quel point l’avenir du syndicalisme, thème de cette 23e Use, comprend de multiples facettes. Qualifié d’“historique” par Maria Helena André, ce débat associant les secrétaires généraux des deux principales confédérations syndicales françaises, était une première. Remerciant ses invités de leur présence, François Chérèque a dit son souhait qu’un dialogue intersyndical apaisé puisse s’instaurer plus durablement.

Sur le fond, l’échange a permis, au-delà des différences, de dégager les problématiques communes qui se posent aux organisations syndicales en France, mais aussi, plus largement, en Europe. Si la crise actuelle doit “permettre de faire émerger un nouveau modèle de développement prenant en compte les facteurs écologiques et sociaux”, a souhaité Maria Helena André, elle accroît les attentes des salariés à l’égard du syndicalisme, a estimé Bernard Thibaut, au risque que “l’urgence crée des attentes supérieures à notre potentiel de réponse”. Pour sa part, François Chérèque a estimé que la crise révélait à la fois la faiblesse de la présence syndicale, avec à la clé de véritables inégalités de droits des salariés face à la crise, l’absence de dialogue social dans le pays et la nécessité, pour le syndicalisme, de repenser ses propres modes d’organisation et de fonctionnement, face aux mutations du travail et à la nouvelle donne de la représentativité.

Faire la preuve de l'efficacité du syndicalisme

Un défi, notamment en termes de pratiques syndicales, dont se sont d’ores et déjà saisi les deux confédérations : la CGT dans ses textes de congrès, qui se tient en décembre 2009, et la CFDT dans le rapport rédigé par Marcel Grignard, “Le syndicalisme à un tournant. Oser le changement”. Pas question, pour François Chérèque, de bouleverser les structures: “Le changement ne se décrète pas.” Mais, a-t-il souligné, “s'il démontre son efficacité, on peut tout s'autoriser.” Et le secrétaire général de la CFDT de mettre en garde: “ Si on ne fait pas le lien entre notre action syndicale et le quotidien des salariés, on sera un colosse aux pieds d'argile. ” Interrogé par Gilles Desbordes, secrétaire général de la fédération des services, sur l'émergence d'une “culture de l'engagement à la CGT”, Bernard Thibault a admis que “les nouvelles règles vont changer la donne pour tous, y compris la CGT: le poids donné par les élections professionnelles oblige les syndicats à rendre des comptes, et donc à resserrer le lien entre négociateurs et salariés”. Un horizon qui exige également une véritable rénovation de la démocratie sociale, comme l'ont appelé de leurs vœux François Chérèque et Bernard Thibaut d'une même voix. Un appel direct aussi bien au gouvernement, qui tarde à mettre à l'ordre du jour un code de bonne conduite pour que les parlementaires n'interfèrent pas dans la législation sociale sans consultation des partenaires sociaux. Mais aussi au patronat qui échappe entièrement aux nouvelles règles de la représentativité que CFDT et CGT se sont imposées et qui, a souligné François Chérèque, “ne facilite pas toujours le fait syndical dans l'entreprise”. A n'en pas douter, l'avenir du syndicalisme commence aujourd'hui.

Aurélie Seigne

vendredi 4 septembre 2009

Grippe A-H1/N1
Une crèche d'Istres fermée
ouestprovence.fr | 04.09.09 | 10:09


Deux cas de grippe A suspects ont été décelés jeudi et vendredi chez les personnels de la crèche Les Pitchounets à Istres. La municipalité a fermé l'établissement et a mis en place une cellule d'écoute.

Une suspicion de deuxième cas de grippe A, touchant le personnel de l'établissement de petite Enfance, la crèche Les Pitchounets, a été décelé ce matin, vendredi 4 septembre, où un premier cas avéré de grippe A avait été détecté mardi soir parmi les Assistantes maternelles.
Suite à ce deuxième cas, la ville d'Istres a fermé la crèche dès ce matin pour une durée de 7 jours et le personnel a été mis en quarantaine pour une durée identique, ainsi que les enfants. Il est recommandé aux parents de ne pas attendre pour faire examiner leur enfant en cas de symptôme grippal, même si aucun cas touchant les enfants n'a été recensé à ce jour. Dans la matinée, une nouvelle désinfection complète des locaux est prévue.

Une cellule d'écoute est en fonctionnement sein de la Collectivité pour répondre aux interrogations de la population, en lien avec les professionnels de santé qui ont tous été alertés du cas de grippe détecté sur la ville. Il s'agit du numéro vert d'Allo Quiétude : 0 800 126 756, en service entre 9h-12h15 et 14h-17h15.

Source : www.istres.fr

Pour en savoir plus sur la grippe A H1-N1 consultez www.istres.fr et www.pandemie-grippale.gouv.fr

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