vendredi 30 septembre 2011

DEMANDE DE SOUTIEN


Les militants CFDT et les salariés de LyondellBasell Industrie sont en grève après l’annonce de la fermeture de l’usine de Berre.

La Direction ne propose aucune solution pour les 380 salariés de la partie raffinerie malgré les marges dégagées notamment par l’usine LBI de Fos qui fabrique des produits à haute valeur ajoutée.

Les salariés ont décidé de bloquer l’accès de LBI de Fos pour empêcher la livraison de potasse nécessaire à la production. Interrompre la fabrication des produits de Fos permettra de poursuivre la pression sur la direction pour l’obliger à négocier et partager les richesses entre les usines.

Donc merci de faire tourner ce message à vos contacts pour maintenir une présence les journées de ce WE la majorité des salariés faisant le blocage de nuit

Si vous avez un moment pour aller les soutenir toute aide CFDT sera la bienvenue.

Il faut se rendre sur le site de

LyondellBasell

Route du Quai Minéralier
Z.I.P. DE FOS / CABAN
13270 FOS-SUR-MER

Contact :

Jean Pierre BOURRELLY

06 19 94 26 40

JeanPierre.Bourrelly@lyondellbasell.com

lundi 26 septembre 2011

Marseille le 26 septembre 2011


MD/PP/2011-Mobilisation11/10/2011


INFORMATION
INTERNE


Cher(e)s Camarades,


Suite au Conseil UD qui s’est tenu le 23/09/2011 à la cité des Métiers à Marseille, veuillez prendre
connaissance des décisions prises concernant le 11 octobre 2011. L’UD 13 n’appelle pas à la grève ni à manifester.
L’UD 13 s’inscriera dans une démarche au plus prés des salariés du 27/09 au 13/10/2011.
Un communiqué de Presse suivra. Dés à présent

SOYEZ NOMBREUX LE 27/09/2011 A 14H30 A CASTELLANE MARSEILLE A FIN DE SOUTENIR NOS CAMARADES DU SEP POUR LE PRIVE ET DU SGEN POUR LE PUBLIC.
UNE FORTE PRÉSENCE CFDT SERA APPRECIEE


vendredi 23 septembre 2011

le 27 septembre à 14h30 place de Castellane – Marseille

pour arrêter les suppressions de poste qui condamnent l’école à terme.


Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.


Le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux met l'Ecole publique à

genoux, ne lui permettant plus d'assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne

permet plus aux personnels d'exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.


Les personnels de l’Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au

cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives

à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont

attendus.


Ces suppressions associées au manque d'ambition éducative dégradent encore plus les

conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.


Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de

l'Education nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du

prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif

pour le système éducatif que la recherche d’économies.


Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela

pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays

qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir.


En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l'avalanche de

mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif

inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.


La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus

volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education

appellent les personnels de l’Education nationale et de l'enseignement agricole publique à

se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l'arrêt des suppressions

d'emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique

du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.


Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque

réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté.

D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École

remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.




jeudi 22 septembre 2011

Après 4 années de RGPP, l’heure du 1er bilan


Après 4 années de mise en oeuvre, l'heure est venue de faire un 1er bilan pour la Révision générale des politiques publiques, la fameuse "RGPP". Génère-t-elle autant d'économies que le gouvernement l'annonce ? Le rapport annuel de 2010 de la Cour des Comptes le met en doute. Quid des effets pour les collectivités ? Le rapport rendu fin juin 2011 par la mission d'information sénatoriale ad hoc évoque non pas la nécessité "d'une pause", comme le réclame ses détracteurs mais "d'une adaptation".

Le rapport, remis fin juin 2011, par la mission d’information sur les conséquences de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) pour les collectivités locales, peut faire office de premier bilan, après 4 années de mise en oeuvre. Sans condamner une politique qu’elle estime nécessaire pour poursuivre la réforme de l’Etat, la mission appelle, dans son rapport, à en « corriger les effets indésirables » en prenant mieux en compte « le besoin de proximité ».

Quant à la question de savoir si la RGPP génère bien les économies annoncées, le chiffrage reste encore sujet à caution. Le gouvernement avait en effet annoncé 10 milliards d’euros d’économies budgétaires pour 2013, après 7 milliards réalisés entre 2009 et 2011. Pourtant, dès 2010, la Cour des comptes avait noté dans son rapport annuel une « traçabilité des décisions mises en œuvre, notamment de leurs effets budgétaires, insuffisante ».

Enfin, au terme de 4 années de mise en pratique, on est aussi en droit de s’interroger sur les effets concrets de cette politique sur les collectivités. Notre dossier retrace l’essentiel des auditions menées par la mission d’information sénatoriale courant 2011 et constitue pour s’en faire une idée, une mine précieuse.

Détracteurs - Sur les bancs des détracteurs, Jean-Paul Delevoye. L’ancien Médiateur de la République estime simplement que « la nécessité de maîtrise des finances publiques a fait perdre la notion du collectif au profit de notions comptables ».

Plus nuancé, Pierre Morel-A-L’Huissier, député-maire (UMP) et rapporteur de la commission Communes et territoires ruraux de l’Association des maires de France (AMF) plaide pour une meilleure prise en compte des spécificités territoriales rurales, qu’il s’agisse de l’accès à la santé et aux écoles pour les citoyens, de l’aide à l’ingénierie publique ou de la présence d’administrations de proximité de l’Etat pour les élus des petites communes.

Jacques Pélissard, président de l’AMF, et Daniel Canepa, président de l’Association du corps préfectoral identifient un besoin de « matière grise » dans les services territorialisés de l’Etat tandis que les représentants des petites villes avouent vivre difficilement l’éloignement de l’expertise de l’Etat.

Alain Rousset, président de l’ARF, évoque carrément une « tondeuse à gazon, qui rase de façon uniforme et indifférenciée tous les services de l’Etat ».

Les ingénieurs territoriaux, représentés par l’AITF, quant à eux, doutent de la capacité des conseils généraux à pallier le retrait de l’Etat.

Défenseurs - Mais la RGPP a aussi ses défenseurs : un haut fonctionnaire, un ancien élu local héraut de l’intercommunalité et l’actuel ministre de l’Aménagement du territoire ont défendu devant la mission et à des degrés divers, l’intérêt de la RGPP malgré ses conséquences dans les territoires.

Les directeurs de la gendarmerie et de la police nationales font part, à l’égard de cette politique, d’une certaine bienveillance, à moins qu’ils ne souffrent en silence. Ils disent assumer l’effort à fournir en matière d’effectifs, ne réclamant que quelques aménagements sur les moyens. La maréchaussée a pourtant payé un lourd tribu à l’effort : 3 509 emplois temps plein (ETP) sur la période 2009-2011.

Enfin, sans surprise, Claude Guéant, ministre de l’intérieur, défend d’emblée les principes de la RGPP et tente de justifier le malaise :« Les élus sont souvent troublés, gênés, par la réorganisation d’un service public. Mais c’est souvent la condition de sa pérennité voire de son amélioration ». Le ministre de l’Intérieur se veut pourtant rassurant sur le devenir des sous-préfectures, qui « doivent être maintenues, sauf exception, si l’on trouve un consensus local pour estimer que cela n’est pas utile ».


samedi 10 septembre 2011

La fonction publique territoriale tend vers plus d’individualisation dans la gestion des carrières


L'édition 2011 du baromètre ressources humaines des collectivités du spécialiste du recrutement Randstad conclut à une augmentation du nombre de collectivités qui optent pour l'individualisation de la gestion des carrières des agents.


Ainsi, 42 % des collectivités interrogées ont mis en place une prime individuelle liée aux résultats, soit 13 % de plus qu’en 2010.

Elles sont aussi 64 % à avoir instauré un dispositif d’évaluation (contre 61 % en 2010). Un phénomène qui concerne surtout les plus grosses collectivités bien sûr : les communes de plus de 50 000 habitants sont deux fois plus nombreuses que celles de moins de 5 000 à avoir mis en place un tel dispositif.
Et le nombre de collectivités qui ne souhaitent pas opter pour un tel choix est passé de 10 % en 2010 à 5 % en 2011.

Intérim - Interrogés sur le recrutement lui-même, les professionnels des ressources humaines s’expriment aussi sur l’intérim – sujet sur lequel Randstad est particulièrement attentif puisqu’il peut depuis 2009, avec les autres entreprises privées du secteur, aider les collectivités dans ce domaine.
A l’heure où le Parlement va bientôt examiner un projet de loi qui vise à diminuer les situations de précarité dans la fonction publique, 25 % pensent « certainement » ou « probablement » recourir à ce mode de recrutement.

Plus globalement, les RH citent par ailleurs comme freins rencontrés dans leur activité de recrutement le manque de candidatures reçues pour certains postes (28 %), la faiblesse des rémunérations proposées par le service public (22 %) et les restrictions budgétaires (20 %).
Et pour attirer les candidats, ils mettent surtout en avant l’intérêt des métiers, le niveau des responsabilités et la vocation du service public (à l’inverse, en queue de peloton, arrivent l’importance du statut, la sécurité de l’emploi et… la rémunération).

30 % estiment que leurs effectifs vont augmenter en 2012 –Alors que l’édition 2010 de cette étude faisait état d’une prévision destabilisation des effectifs et malgré le contexte économique, les collectivités sont enfin 30 % à estimer que leurs effectifs vont augmenter en 2012.
Il faut dire qu’il faut remplacer les nombreux départs en retraite, comme le souligne le sondage. Autre explication selon Randstad : les besoins spécifiques en informatique et en finances notamment.

L’étude a été réalisée auprès de 244 professionnels des RH.

mardi 6 septembre 2011

Les guides juridiques ont été demandés le 19 juillet 2011, mais à ce jour pas de nouvelles du syndicat départemental?

Copie du mail de commande.

----- Mail transféré -----
De : Jacquel Jacquel
À : guy estrade guy estrade
Cc :le bureau interco
Envoyé le : Mardi 19 Juillet 2011 13h53
Objet : Tr : commande guides et agendas 2012

Salut
Pour la section ISTRES et Section Ouest Provence je te passe commande de 25 guides du public et 2 guides du privé.

Cordialement

Jean Pierre JACQUEL
SG Section CFDT Ouest Provence
et Mairie ISTRES

samedi 3 septembre 2011

Réunion de l’intersyndicale du 1er septembre 2011



L’intersyndicale du 18 août s’était conclue avec la décision d’une nouvelle réunion qui se tiendrait après que le gouvernement ait annoncé ses mesures pour réduire le déficit. De fait, c’est le 1er septembre au siège de la CGT que s’est tenue cette réunion qui a duré près de 5 heures et a porté sur le listage des priorités et sur les modalités d’une journée d’action prévue pour le 11 octobre.


Le déroulement de la réunion :

La CGT, qui depuis le mois de juin, a fixé dans son agenda une journée nationale interprofessionnelle pour la rentrée, reste sur l’objectif de la mobilisation par principe. Pour autant, elle reconnait qu’il y aura des difficultés pour construire la mobilisation.


La CFDT a été déterminante sur l’écriture du texte en ce qui concerne l’analyse de la situation et le listage des objectifs. Elle considère que dans la période, c’est vital pour que le syndicalisme assume ses responsabilités et soit visible par les salariés et par les décideurs.


Tout au long de la réunion, l’UNSA a été sur la position de la CFDT et comme la CFDT, n’est pas sur des appels à la grève.


La FSU a, elle aussi, insisté pour prendre le temps de la discussion en interne et avec les salariés pour décider des formes d’action.


Le débat a été très vif et non tranché sur les formes d’action de la journée du 11 octobre.


FO, CFTC et CGC étaient absentes.



Le communiqué :



Précise les priorités avec une liste très réduite d’objectifs en phase avec la situation économique et sociale et conforme à ce que la CFDT considère comme prioritaire.


Sur les modalités d’action, le communiqué ne tranche pas. En finalité, l’intersyndicale a décidé une réunion le 15 septembre qui devrait formaliser les modalités de la journée du 11 octobre. C’est une décision qui correspond à notre vision d’une stratégie d’action.


  • La CGT souhaitait la tenue d’assemblées générales pour décider avec les salariés de modalités d’action, celles-ci recouvrant grève et manifestations. Dans un deuxième temps, ne parvenant pas à imposer cette vision, la CGT a proposé que les modalités d’action soient définies au cas par cas sur le terrain.


  • La CFDT a affirmé que les modalités d’action doivent tenir compte du contexte et des attentes des salariés. A ce jour, nous ne croyons ni possible, ni souhaitable l’organisation de grèves. L’organisation de manifestations significatives en lien avec des objectifs et un cadre interprofessionnels ne va pas de soi.


La démarche de la CFDT dans les territoires, les branches, les entreprises :

Le bureau national du 13 au 15 septembre, arrêtera la position que la CFDT défendra à l’intersyndicale du 15 septembre sur les modalités d’action.

D’ici l’intersyndicale, il n’y a aucune raison de formaliser en intersyndicale des modalités d’action pour le 11 octobre. Il est probable que la CGT notamment précipitera l’organisation de la mobilisation du 11 octobre sur ses propres bases.

Partout, la CFDT doit veiller à tenir les mots d’ordre dans le strict cadre défini dans le communiqué du 1er septembre et renvoyer les modalités d’action aux conclusions de l’intersyndicale du 15 septembre.

En interne, il convient d’organiser les discussions et les rencontres de la CFDT avec les salariés afin d’avoir la meilleure perception possible du climat et des attentes et points de vue des salariés.












Communiqué CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires






Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.

Pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable.

Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen, des services publics de qualité.

Cela appelle aussi des mesures urgentes :

  • Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.

  • Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.

  • Faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique.

  • Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

Les organisations syndicales estiment indispensable l’intervention des salariés pour peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir.

Elles décident d’une journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre 2011. Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblements, arrêts de travail, etc.) est nécessaire pour construire cette journée. Les organisations se retrouveront le 15 septembre 2011.



Montreuil, le 1er septembre 2011