lundi 6 décembre 2010

L'entente syndicale CFDT - CGT - FO - FSU a été reçue le 1er décembre par le nouveau Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Libertés, Michel MERCIER, pendant plus d'une heure et demie.

Suite aux annonces budgétaires pour 2011, les organisations syndicales se sont réunies le 14 octobre. Le constat effectué, elles ont toutes convenu, au regard de la gravité de la situation, de la nécessité de mettre en commun leurs forces d'actions et de propositions dans l'intérêt des personnels.

Le 23 novembre, compte tenu de la situation, l'entente syndicale estime que le rapport de force doit s'accentuer au regard du manque de considération et appelle l'ensemble des personnels de l'Administration pénitentiaire à décider localement de la reconduction du mouvement, et de ses modalités le 25 novembre et les jours suivants.

Cliquer sur le lien merci

http://www.cfdt.fr/content/medias/media29410_QwLKAzdtFcsFtfZ.pdf

mardi 16 novembre 2010

Réforme des retraites : ce qui change pour les fonctionnaires
R. Richard 05/11/2010 mis à jour le 09/11/2010 Dossier : Réforme des retraites : quels effets sur la FPT


Age de départ
Catégorie active – Pénibilité
Parents de trois enfants ou d’enfants handicapés
Durée de cotisation
Taux de cotisation
Minimum garanti
Polypensionnés
Carrière longue
Travailleurs handicapés
Ce qui n’a pas changé
Age de départ
Avant
60 ans, avec annulation de la décote à 65 ans.

Après
Elément clé de la réforme, le passage de l’âge légal de départ à la retraite est repoussé à 62 ans, au rythme de quatre mois par an à compter du 1er juillet 2011.
L’âge d’annulation de la décote est, lui aussi, décalé de deux ans, à 67 ans. Il reste toutefois différentes exceptions à ce principe, détaillées ci-après.

Catégorie active – Pénibilité
Avant
Les fonctionnaires exerçant certains métiers, dit « catégories actives » (policiers, pompiers, surveillants pénitentiaires, fossoyeurs, égoutiers, personnels soignants des hôpitaux), bénéficiaient d’une possibilité de départ anticipé à 50 ou 55 ans selon le métier exercé.

Après
Ces catégories subissent aussi le décalage de deux ans, et partiront désormais à la retraite à 52 et 57 ans, selon le métier exercé.
Par ailleurs, la réforme a introduit un dispositif lié à la « pénibilité » pour tous les salariés. Ceux prouvant une invalidité de 10% pourront prendre leur retraite à 60 ans à condition de pouvoir justifier du fait que cette incapacité résulte de l’exposition à des facteurs de pénibilité.

Parents de trois enfants ou d’enfants handicapés
Avant
Possibilité de départ anticipé pour les parents fonctionnaires ayant élevé trois enfants et travaillé 15 ans dans la fonction publique.

Après
L’accès au dispositif sera fermé pour ceux qui n’en respectent pas les conditions au 1er janvier 2012. Les conditions actuelles demeureront inchangées pour les bénéficiaires de ce dispositif qui sont âgées de plus de 55 ans.

Assouplissement du gouvernement lors de l’examen au Parlement, pour le public comme le privé, les parents de trois enfants nés entre juillet 1951 et 1956 pourront partir à 65 ans sans pénalité.
De même, les parents d’enfants handicapés qui ont interrompu leur carrière pour s’occuper d’eux pourront continuer à bénéficier de la retraite à taux plein à 65 ans, quel que soit le nombre de trimestres validés.

Durée de cotisation
Avant
La réforme de 2003 avait fait passer la durée de cotisation des fonctionnaires de 37,5 à 40 ans entre 2003 et 2008, afin d’aligner le public et le privé.

Après
41 ans et un trimestre pour le public comme le privé, au rythme d’un trimestre par an de 2009 à 2010.

Taux de cotisation
Avant
7,85% pour les fonctionnaires.

Après
10,55%, comme dans le privé. Le rattrapage s’effectuera au rythme de +0,27% par an sur dix ans.

Minimum garanti
Avant
Une pension minimale, fixée selon le nombre d’année de travail dans la fonction publique (1 067 euros pour une carrière complète), est versée à partir de l’âge d’ouverture des droits.

Après
Alignement sur le minimum contributif dans le privé, l’obtention du minimum garanti est décalée au moment où les fonctionnaires ont cumulé tous leurs trimestres ou atteint l’âge d’annulation de la décote. Le montant reste toutefois plus favorable dans le public.

Polypensionnés
Avant
15 années de service étaient nécessaires pour bénéficier d’une pension dans la fonction publique.

Après
Il suffira d’avoir deux ans de service pour en bénéficier.

Carrière longue
Avant
Les assurés ayant commencé leur activité à 14, 15, 16 ans pouvaient partir avant 60 ans à condition d’avoir une durée de cotisation équivalente au taux plein majoré de huit trimestres.

Après
Les assurés ayant commencé leur activité à 14, 15, 16 ou 17 ans pourront continuer de partir à la retraite à 60 ans maximum ou avant 60 ans, aux même conditions de durée d’assurance qu’actuellement.
L’âge de la retraite augmentera tout de même progressivement pour ces assurés au rythme de quatre mois par an, mais sans dépasser 60 ans.

Travailleurs handicapés
Avant
Retraite anticipée réservée à ceux qui ont travaillé en étant handicapés à au moins 80%.

Après
Le dispositif de départ à la retraite anticipée pour handicap est élargi aux assurés qui ont travaillé en bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH).

Ce qui n’a pas changé
Bien qu’il en ait été question au cours des négociations avec les syndicats, le montant de la retraite des fonctionnaires sera toujours indexé sur le salaire des six derniers mois de travail.
L’alignement sur le privé – calcul sur les 25 meilleures années – n’a donc pas été retenu.

Demandées par les syndicats, la meilleure prise en compte des primes dans le calcul des retraites et la systématisation des retraites complémentaires pour les territoriaux n’ont pas été mis en œuvre.

dimanche 14 novembre 2010

L'entente syndicale appelle l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire à entrer activement dans une première journée d'action le 15 novembre 2010

Suite aux annonces budgétaires pour 2011, les organisations syndicales se sont réunies le 14 octobre. Le constat effectué, elles ont toutes convenu, au regard de la gravité de la situation, de la nécessité de mettre en commun leurs forces d'actions et de propositions dans l'intérêt des personnels.

vendredi 12 novembre 2010

La CFDT, qui a prévu d'indemniser ses adhérents pour le mouvement contre la réforme des retraites, à hauteur de 18 euros par jour de grève, n'a encore "aucune visibilité" sur la somme que cela peut représenter mais sa réserve devrait lui permettre d'y face, selon sa trésorière.

Fin octobre, Anousheh Karvar avait indiqué à l'AFP que la centrale, qui dispose d'une réserve de plus 100 millions d'euros, accumulée au fil des ans, avait lancé le processus d'indemnisation de ses adhérents qui ont fait grève contre la réforme des retraites.

Mais pour l'heure, nous n'avons "aucune visibilité" sur la somme que cela va représenter, puisque "tous les dossiers ne sont pas encore remontés" et "le mouvement n'est pas terminé", une nouvelle journée de mobilisation étant prévue le 23 novembre, a-t-elle souligné vendredi, interrogée par l'AFP.

Le montant du remboursement est de 18 euros par jour de grève, a précisé Mme Karvar, confirmant un chiffre annoncé par France Info.

Le remboursement semble assuré, puisque les réserves sont constituées "de manière à permettre d'indemniser dix jours de grève par an par adhérent", a souligné la trésorière de la CFDT, qui revendique 800.000 adhérents.

La caisse est abondée par les cotisations des adhérents et "c'est leur argent que nous leur rendons", a précisé la trésorière en soulignant que la solidarité avec les grévistes non encartés s'organise au niveau local.

La procédure d'indemnisation "existe depuis 1974" et, selon les statuts, elle doit concerner les seuls mouvements "internes aux entreprises", mais la confédération a décidé à titre "exceptionnel" de l'étendre au mouvement interprofessionnel sur les retraites, a expliqué Mme Karvar.

La réserve, gérée par la Caisse nationale d'action syndicale (CNAS), sert aussi aux différentes dépenses de solidarité et d'actions juridiques de la centrale

mardi 9 novembre 2010

Réforme des retraites

La loi validée reste injuste et inefficace

La CFDT prend acte de la validation de la loi sur la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel. D’aucune manière, cette décision ne modifie notre appréciation générale de la réforme.

Depuis le mois de juin, la CFDT ne cesse d’expliquer le caractère fortement injuste et inéquitable de cette loi. Le recul des bornes d’âge à 62 et 67 ans pénalise les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs aux carrières précaires. Les dispositions concernant la pénibilité ne sont pas satisfaisantes car elles ne prennent pas en compte les conséquences sur la santé qui apparaissent après l’âge de 60 ans.

Le Conseil constitutionnel a considéré que les articles sur la médecine du travail étaient des « cavaliers législatifs », hors du sujet des retraites. La CFDT avait déjà dénoncé ce cavalier. Elle continue de demander que ce sujet fasse l’objet d’un débat législatif spécifique.

La CFDT a obtenu l’ouverture d’un débat national portant sur une réforme globale du système à partir du début de l’année 2013. Cela fait des retraites un des sujets incontournables des années à venir.

lundi 8 novembre 2010

Sujet : urgent retraites


L'article 11 de la Constitution ayant été révisé en 2008, il y a moyen

de contraindre le Président de la République de proposer un référendum

sur les retraites, à condition que ce référendum soit proposé par 1/5

des parlementaires, eux-mêmes soutenus par 1/10 des électeurs (nous). SOIT 4,4 millions de signatures : la mobilisation rend l'objectif facile !

Pour mémoire, même si la réforme des retraites devait être adoptée par

le Sénat et l'Assemblée Nationale, tout n'est pas perdu, la loi peut ne

pas être appliquée. Il est encore temps de tout mettre en œuvre pour s'opposer à cette réforme des retraites.

Voici donc le lien pour signer cet appel :

http://www.referendumretraites.org/


1/10e des électeurs, ça fait du monde ! A nos claviers ! Envoyons ce lien à tous

samedi 6 novembre 2010

L’ex-préfet de PACA condamné pour diffamation contre la région

C. Garcia | 05/11/2010 | Publié dans : Actu juridique - Régions

Le président (PS) du conseil régional, Michel Vauzelle, avait porté plainte contre Michel Sappin, alors préfet de PACA, pour des propos ambigus qu’il avait tenus devant la presse à l’égard de l’exécutif régional. Michel Sappin a été condamné le 5 novembre par le tribunal correctionnel de Marseille pour diffamation publique contre un citoyen en charge d’un mandat public.

Alors qu’il était préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Sappin avait tenu à l’hiver 2010 des propos ambigus à propos de l’exécutif régional, lors de conférences de presse. L’affaire était partie d’un courrier adressé au Premier ministre par le président du conseil régional, Michel Vauzelle (PS), concernant la gestion des fonds structurels européens en PACA.
Michel Sappin n’avait pas apprécié le procédé et l’avait fait savoir, ponctuant sa version des faits par des amabilités sur les méthodes des élus régionaux. Quelques références à peine voilées à une affaire en instruction de détournements de fonds par une des adjointes de Michel Vauzelle avaient fait bondir l’exécutif qui avait alors décidé de porter plainte contre le préfet.

Suite au procès qui s’est tenu le 8 octobre, la décision a été rendue ce matin 5 novembre. Elle condamne Michel Sappin à payer une amende de 4 000 euros et à verser un euro de dommages et intérêts à Michel Vauzelle. Le délibéré précise qu’une seule phrase est à l’origine de cette condamnation : « Que je sache, aucun préfet ou sous-préfet n’a été accusé de détournements de fonds ».

Satisfait de cette décision, Michel Vauzelle en a profité pour faire la morale aux préfets : « Ils ont un devoir de réserve. Il leur est interdit, par exemple, de se comporter en militants du parti au pouvoir, encore moins d’injurier la Nation en la personne de ses représentants comme de tous les élus du peuple ».
Son avocat, Maître Gilles Gauer, ajoute que les représentants de l’Etat ne bénéficient pas juridiquement de la même liberté d’expression qui autorise la presse, par exemple, à critiquer les élus.
Le successeur de Michel Sappin, promu chef du service de l’Inspection générale de l’administration en début de semaine, est prévenu !

vendredi 5 novembre 2010

La section Cfdt du Cete Méd et CP2I Dom (Aix en Provence) du Syndicat
Régional Equipement PACA (FGTE) adresse à notre secrétaire général
Confédéral, François Chérèque la lettre ouverte suivante :

" Cher François,

Nous, adhérents de la section, essayons depuis près de deux mois,
avec nos moyens limités, de faire partager autour de nous, notre
combat CONTRE UNE LOI INJUSTE, POUR UNE REFORME ÉQUITABLE DES RETRAITES.
Nous avons réussi, au niveau de nos deux services de 450 salariés
(fonctionnaires et contractuels), à travailler avec la CGT et l'UNSA
dans le cadre d'une intersyndicale équilibrée et respectueuse des
expressions de chacune des organisations. Nous parvenons parfois même
à y associer FO, sans modifier nos revendications.
La majorité des agents du service nous soutiennent bien que moins d'un
quart soient syndiqués. Nous avons le sentiment que ce qui nous
rapproche est et doit être plus fort que ce qui nous sépare ou que
ceux qui veulent nous séparer (patronat ou UMP ou ...).
Nous avons apprécié les interventions télévisées communes de François
Chérèque et Bernard Thibault.
Nous savons bien qu'après la promulgation de la loi, notre action
syndicale sera différente de celles de ces deux derniers mois. D'ici là,
nous invitons la Confédération à continuer à travailler dans le cadre
de cette intersyndicale forte.
La proposition d'engager des négociations avec le MEDEF sur l'emploi des
jeunes et des seniors est sur le fond très intéressante, car elle touche
au fond du problème, mais évitons de mettre la charrue avant les bœufs.
Elle aurait pu être mise en avant plus tôt. L'absence de négociations aurait pu être un argument supplémentaire pour refuser la réforme injuste du gouvernement.
Le MEDEF et le gouvernement (on ne sait plus qui est la courroie de
transmission de l'autre) ont montré depuis des années que la négociation
n'est pas leur mode préféré de fonctionnement et que leur pratique est
bien souvent dilatoire (cf. la pénibilité ou la représentativité syndicale dans le privé).
Ne donnons pas des billes à l'UMP, qui n'est pas notre tasse de thé !
Nous avons gagné la bataille de l'opinion publique, ne perdons pas celle
de l'opinion syndicale !
Merci de l'attention que tu porteras à notre courrier.
Salutations syndicales "

Pour la section Cfdt du Cete Méd et CP2I Dom (Aix en Provence)
du Syndicat Régional Equipement PACA (FGTE)
le secrétaire
Patrick Fourmigué

samedi 30 octobre 2010

Déclaration du Conseil national confédéral de la CFDT du 21 octobre 2010.

Le Conseil national confédéral s’est réuni les 20 et 21 octobre 2010, au cours d’une semaine cruciale dans la mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Il a débattu au lendemain d’une sixième journée de manifestations depuis septembre, qui traduit un niveau de mobilisation toujours très élevé, et à quelques jours du vote du texte au Sénat.

Notre système de retraites est l’un des piliers de notre pacte social. L’engagement de la CFDT pour le consolider est à la fois constant et lucide. Lors du congrès de Tours en juin 2010, nous avons clairement réaffirmé la nécessité d’une réforme des retraites qui permette de conforter la solidarité en assurant la pérennité des régimes par répartition pour toutes les générations. Cela suppose d’une part que la réforme soit précédée d’un débat de société pour être comprise et partagée. Cela suppose d’autre part qu’elle soit juste et équitable, qu’elle tienne compte des parcours professionnels, qu’elle repose sur des efforts partagés et s’attaque aux inégalités.

Le président de la République et le gouvernement ont fait le choix d’une réforme purement comptable et du passage en force. La réforme ne garantit pas la pérennité des régimes de retraites, elle accroît les inégalités au détriment des femmes, des salariés aux carrières longues et/ou exerçant des métiers pénibles, de ceux et celles qui ont des parcours accidentés et qui relèvent de plusieurs régimes. Depuis le début du mouvement, la CFDT a fait des propositions à multiples reprises pour permettre de répondre aux situations d’inégalités les plus graves créées ou renforcées par la réforme en débat. Le gouvernement les a quasiment toutes rejetées. Il verrouille son texte, et traite les manifestants par le mépris.

Depuis la rentrée, 6 journées d’action interprofessionnelles ont connu une ampleur sans précédent dans la durée. Le cadre intersyndical, la volonté de rechercher des formes d’action qui permettent l’élargissement de celle-ci au plus grand nombre et de tenir compte d’un contexte économique et social difficile pour beaucoup de salariés, les mots d’ordre visant à dénoncer le caractère inégalitaire et injuste de la réforme sans refuser toute réforme, ont permis aux salariés, à leurs familles, aux jeunes, de participer largement aux mobilisations.

Dans cette période, la CFDT présente l’image d’une organisation cohérente, mobilisée, portant fièrement ses couleurs. Les cortèges CFDT ont atteint des niveaux de participation inégalés. Le travail syndical quotidien accompli dans la période par les militants et les responsables pour faire connaître et expliquer les propositions alternatives de la CFDT ont contribué fortement à ce que celles-ci soient au cœur du débat public.

Nous avons jusqu’ici gagné la bataille de l’opinion. Sondages après sondages, une majorité de Français valide une approche qui est aussi la nôtre : la nécessité d’une réforme juste et négociée. Cela se traduit par un soutien populaire aux manifestations, une confiance en hausse dans les organisations syndicales.

C’est à ce jour un acquis indéniable. Il nous place à un haut niveau d’attentes et de responsabilité dans l’issue de ce mouvement et les prolongements de notre action syndicale. Cet élan de sympathie, pour être conservé, exige une prise de distance avec toutes formes de radicalité.

La CFDT conteste cette réforme et pèse dans le débat. Elle continuera à le faire dans le cadre de l’intersyndicale en ayant soin de proposer des modes d’action permettant, dans le respect des personnes et des biens, de maintenir la mobilisation des salariés et le soutien de l’opinion.

Le vote définitif du parlement donnera un autre cadre à l’action syndicale.

  • Cette loi n’assure pas la pérennité de nos régimes de retraite, il faudra d’autres étapes. L’intégration par le Sénat d’un amendement portant sur l’étude d’une réforme systémique correspond à une demande de la CFDT. Tout cela nous encourage à inscrire notre projet alternatif dans le débat public dans les semaines et les mois qui viennent.
  • Les mobilisations massives de ces dernières semaines ont mis en évidence les inquiétudes et les aspirations profondes d’une société taraudée par l’accroissement des inégalités. L’emploi des jeunes, l’emploi des seniors, la précarité, la dégradation des conditions de travail, les inégalités entre les hommes et les femmes, l’injustice fiscale, soulèvent angoisses et incertitudes qui ne peuvent rester sans réponse. Face à cela, les responsabilités du gouvernement comme celles du patronat sont particulièrement engagées.

Depuis l’éclatement de la crise, l’intersyndicale offre un cadre de mobilisations communes qui préserve dans le même temps l’autonomie de positionnement et d’expression de chaque organisation syndicale. La CFDT continuera d’y prendre une part active afin qu’elle soit aussi un espace de propositions qui permette aux salariés de reprendre confiance en l’avenir.

Déclaration adoptée à l’unanimité par le Conseil national de la CFDT

jeudi 21 octobre 2010

vendredi 15 octobre 2010



Photos de ce matin quand nous sommes passés à 7 h à fos, et une de minuit avant l'assaut.
INTERCO 13 a soutenu les collègues du dépôt de carburant de Fos.sur mer.Dans la nuit à 4 h du matin les CRS ont délogé le blocus.




































vendredi 8 octobre 2010

LE JEUDI 7 OCTOBRE

LE SYNDICAT CFDT INTERCO13 EN SOUTIEN AVEC LES LYCÉENS A LA SOUS PRÉFECTURE D'ISTRES.
POUR DEFENDRE L'EDUCATION MAIS AUSSI LES RETRAITES ET L'EMPLOI.

jeudi 7 octobre 2010


MERCREDI 6 OCTOBRE 2010

SOUTIEN A LA SECTION DE ST MITRE LES REMPARTS CONTRE LES AGISSEMENTS DE Mr LE MAIRE ENVERS LES AGENTS MUNICIPAUX ET LA SECTION CFDT.GROSSE DISTRIBUTION DE TRACTS SUR LE MARCHE ,LE VILLAGE,ET DEVANT LA MAIRIE.












vendredi 1 octobre 2010

Réunion de coordination des syndicats paca du jeudi 30 septembre 2010.

Rencontre avec Ludivine JALINIERE, Secrétaire fédérale et François THOS.
Concrétisation de notre contrat de développement pour nos syndicats de la région paca.
Accord de Ludivine pour notre demande d'aide financière à la FD.
Compte rendu des résultats des élections des sections préfectures.
Gros travail pour les syndicats pour redonner toute sa place à la CFDT.

dimanche 26 septembre 2010


JEUDI 23 SEPTEMBRE 2010

LA COULEUR ORANGE EST VISIBLE DE TRÈS LOIN,
ALORS LE 2 OCTOBRE N'OUBLIER
PAS
VOS CHASUBLES,GILETS,CASQUETTES ET DRAPEAUX
La CFDT et cinq autres organisations syndicales (CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU et Unsa) appellent à une nouvelle journée de manifestations le samedi 2 octobre.

La CFDT et cinq autres organisations syndicales (CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU et Unsa) appellent à une nouvelle journée de manifestations le samedi 2 octobre.

samedi 18 septembre 2010

PROJET DE COMMUNIQUE COMMUN A LA PRESSE



Après le succès incontestable du 7 septembre 2010, Près de 3 millions de manifestants dans tout le pays dont 200 000 à Marseille, les Unions Départementales des Bouches du Rhône CGT, FO, CFDT, FSU, CFTC, CGC, UNSA, SUD SOLIDAIRES, et l'UNEF appellent l'ensemble des salariés du Privé et du Public à la grève et à la manifestation le 23 septembre 2010.


Face à l'entêtement du gouvernement, plus que jamais nous exigeons :


l'abandon du plan gouvernemental sur les retraites

et une autre réforme de progrès.


C'est pourquoi, fort de notre unité sur ces objectifs, nous manifesterons ensemble jeudi 23 septembre. Compte tenu de l’ampleur annoncée de la journée d’action et dans le souci de permettre à un maximum de salariés, retraités, privés d’emplois de manifester, il y aura deux départs unitaires et une arrivée commune.


Chaque cortège sera ouvert par un carré de tête unitaire avec la même banderole.


  • 1er départ : 10h30 - VIEUX PORT


CGT – CFDT – FSU – UNSA – UNEF


Parcours : rue de la République, bd des Dames, Bd Nedelec , Bd d’Athènes, Cours lieutaud, Castellane.



  • 2eme départ : 10h30 - MOBILES


FO – CGC – SOLIDAIRES - CFTC


Parcours : Mobiles, Canebière, rue de Rome, arrivée Castellane



Nos unions départementales ont eu un premier échange sur les suites du 23.


Notre détermination pour l’emporter est grande, nous ferons tout pour la faire partager aux salariés.


Marseille, le 16 septembre 2010


vendredi 17 septembre 2010

COMMUNIQUE COMMUN

CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA



A l’appel des organisations syndicales, de nombreux salariés ont été présents dans les diverses manifestations du 15 septembre, confirmant leur désaccord avec le projet injuste et inacceptable de réforme des retraites.

Ce même jour, à marche forcée, l’assemblée nationale a voté le projet de loi pourtant rejeté par une large partie de l’opinion publique.

C’est maintenant le Sénat qui va, à partir du 5 octobre, débattre de ce projet.

Rien n’est joué !

Les salariés doivent maintenir la pression et se mobiliser fortement le 23 septembre.

L’intersyndicale poursuit sa réflexion sur les suites à donner au 23 si le gouvernement ne recule pas sur son projet. Elle se réunira le 24 septembre pour en décider.


Le 16 Septembre 2010

mercredi 8 septembre 2010

http://www.laprovence.com/media/imagecache/article-taille-normale/manif_retraites.jpg

Réforme des retraites : le parcours de la manifestation à Marseille

Infographie La Provence

Mis à jour à 14h50

- 14h50 : à Marseille, la préfecture des Bouches-du-Rhône a compté 28 000 manifestants... un poil moins que les 200 000 recensés par les syndicays

- 13h30 : à Marseille, les syndicats estiment finalement à 200 000 le nombre de manifestants qui ont répondu à l'appel.

- 13h : à Marseille, alors que les premiers manifestants, partis à 11h, sont à 200 mètres de l'arrivée place Castellane, les derniers n'ont toujours pas quitté le départ du cortège sur le Vieux-Port ! A ce rythme, la dispersion n'est pas prévue avant 15h minimum. La CGT estime à 150 000 le nombre de manifestants.

- 12h30 : à Avignon, les policiers et les papetiers de Malaucène sont présents alors que les enseignants et le personnel hospitalier (notamment du centre hospitalier de Montfavet) sont les plus bruyants. Parti de la préfecture peu après 10h30, le début du cortège est arrivé vers 12h15 sur l'esplanade Saint-Bénézet.

- 12h10 : à Digne, où la manifestation contre la réforme des retraites a débuté il y a une demi-heure, le cortège est désormais au niveau du pont enjambant la Bléone. Il réunit près de 3 000 personnes.

- 12h05 : à Manosque, ce sont 1500 personnes qui se sont mobilisées contre cette réforme.

- 11h54 : à Avignon, ils seraient actuellement 25 000 selon les syndicats à manifester dans les rues contre la réforme des retraites alors que les forces de l'ordre estiment le nombre de manifestants à 5 000. Le défilé, parti de la caserne Chabran peu après 10 heures, est en train d'entrer dans la rue de la République.

- 11h40 : à Marseille, plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les rues. Une mobilisation plus importante que lors de la dernière manifestation du 24 juin, selon les syndicats.

- 11h38 : à Arles, plus de 3000 personnes sont en train de manifester dans les rues d'Arles contre la réforme des retraites. Un chiffre encore en évolution puisque le mouvement est en train des'amplifier.

- 11h25 : dans les Hautes-Alpes, la pluie n'a pas entamé la mobilisation contre la réforme des retraites. Environ 2000 personnes ont défilé à Gap et 400 à Briançon.

- 11h05 : à Marseille toujours, le départ se fait à peine, de la place Sadi Carnot au milieu de la rue de la République, remplie de manifestants qui s'étalent jusque sur la Canebière. Une fois le cortège à la gare saint-Charles, il sera rejoint par les territoriaux de FO.

- 10h36 : à Marseille, quelques milliers de manifestants se massent actuellement sur le Vieux-Port. Départ prévu à 10h30 vers la place Castellane, via rue de la République, gare Saint-Charles, Bd d'Athènes et Cours Lieutaud.

mardi 31 août 2010

Dans un communiqué commun daté du 7 juillet 2010, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa, réaffirment leur opposition au projet injuste de réformes des retraites du gouvernement et appellent à la mobilisation le 7 septembre.

Malgré les fortes mobilisations, notamment l’importante journée de grèves et de manifestations du 24 juin, le Conseil des ministres examine le projet de loi de réforme des retraites le 13 juillet.

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa, réaffirment leur opposition au contenu de cette réforme injuste et inacceptable.

Elle est injuste et va aggraver les inégalités :

  • Le report brutal, 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler jeunes ; celles et ceux ayant des carrières incomplètes et chaotiques, en particulier les femmes qui sont aujourd’hui 28 % à travailler jusqu’à 65 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

Les organisations syndicales réaffirment la nécessité de préserver le droit au départ à la retraite à 60 ans.

Elle est essentiellement à la charge des salariés :

  • La situation financière actuelle de notre système de retraite est pour l’essentiel due à la crise, pourtant plus de 85 % des efforts sont demandés aux salariés. Les entreprises, les hauts revenus, les revenus du capital sont 5 fois moins mis à contribution que les salariés. Les fonctionnaires se voient imposer une augmentation drastique de leur cotisation conduisant à une baisse de leur pouvoir d’achat.

Le financement durable des retraites nécessite une autre répartition des richesses produites.

Elle ne répond pas aux enjeux actuels :

  • La réforme proposée ne répond ni aux questions d’emploi, en particulier des jeunes et des seniors, ni à la résorption des inégalités hommes-femmes, ni à la reconnaissance de la pénibilité…, elle renvoie aux futures générations l’incertitude de la pérennité des régimes de retraites solidaires par la répartition.

Avec les salariés du public et du privé, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités qui se mobilisent de plus en plus massivement, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa, demandent au gouvernement de prendre en compte leurs revendications et leurs propositions dans le cadre d’un vrai débat, refusé jusqu’à ce jour.

Elles réaffirment leur détermination à être entendues en créant les conditions d’une mobilisation de haut niveau des salariés le 7 septembre 2010.


samedi 19 juin 2010

REFORME DES RETRAITES:
QUELS EFFETS SUR LES TERRITORIAUX?


Le gouvernement a présenté le 16 juin les détails de la réforme des retraites qui portera progressivement à 62 ans l’âge de départ et à 41 ans et un trimestre la durée de cotisation.
Le taux de cotisation du public, 7,85 %, sera aligné avec celui du privé, 10,55 %, sur dix ans, amputant ainsi le pouvoir d’achat des fonctionnaires. Le régime du secteur public sera plus globalement rapproché de celui du secteur privé, bien souvent en la défaveur du premier.

Les négociations ne sont pas closes, puisque ce projet sera transmis aux partenaires sociaux, même si, pour l’essentiel, leurs propositions n’ont pas été retenues à ce stade. Le Parlement se penchera sur la réforme à la rentrée de septembre.

Pour mesurer la portée de cette réforme, en particulier sur les territoriaux, notre dossier dévoile leur situation actuelle, en faisant le point sur les niveaux réels des pensions, et en se penchant sur les carrières atypiques, qui concernent de très nombreux agents. Il analyse également les conséquences des précédentes réformes de 2003, ou la création d’un système de retraite additionnelle en 2005. Enfin, il décrit la situation des fonctions publiques en Europe, souvent invoquées pour justifier la réforme, au motif d’une harmonisation « inévitable ».


jeudi 10 juin 2010

Un jeudi de tensions et d’émotions, et la retraite en question

Jean-Louis Malys © Patrick Gaillardin Tous droits réservésTout à coup, jeudi un peu avant 10 h, un tonnerre d’applaudissements éclate dans l’auditorium François 1er : c’est le salut des congressistes à l’arrivée de Bernard Thibault, qui vient s’asseoir à côté de François Chérèque. Gabrielle Simon, secrétaire générale adjointe de la CFTC est déjà là. Mais bien vite, les travaux reprennent. Précédemment, était examiné le financement de la dépendance, le syndicat Finances Paca-Corse proposant de l’élargir auxsuccessions et donations. Il rappelle que le patrimoine est lui aussi facteur d’inégalité, les retraités aisés pouvant relativement facilement s’assurer contre le risque de la perte d’autonomie, alors que les familles les plus modestes ont toutes les peines de monde à faire face aux dépenses qui leur incombent. Aucun syndicat ne souhaitant contrer cet amendement, il est plus que largement adopté (79,3 %).
En revanche, l’amendement suivant, du syndicat des Personnels civils et Établissements de la Défense en Finistère s’oppose à la mise en place d’espaces, de lieux de paroles permettant aux salariés de s’exprimer et de débattre sur leur lieu de travail, craignant que cela soit impossible dans les très petites entreprises (TPE). L’Agroalimentaire de l’Orne réplique qu’il y a toujours quelque chose à apprendre à écouter les salariés, et Jean-Louis Malys, le rapporteur, que les salariés sont les mieux placés pour parler de leur travail et de son organisation. L’amendement est largement rejeté (87 % de contre).
Le débat suivant était plus délicat : faut-il « faire converger les droits des salariés les plus stables et ceux des travailleurs les plus précaires », comme le proposait la résolution, ou « amener » ceux des plus précaires « au niveau des droits » des plus stables, comme le souhaite le Syndicat des personnels de l'Énergie de Marcoule ? L’enjeu concerne directement les salariés des entreprises prestataires qui travaillent sur un même site. Le syndicat francilien de la Prévention-Sécurité eut beau souligner que cela paraissait irréaliste, et Marcel Grignard, le rapporteur, qu’il fallait adapter droits et protections au plus près des réalités de ces salariés – outre qu’ils pouvaient travailler dans des entreprises aux conventions collectives différentes – l’amendement fut adopté à 59 %.

Les débats se poursuivirent sans grande surprise, jusqu’à l’intervention de Guy Ryder, le secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI), qui annonça avec humour et émotion qu’il allait partir au prochain congrès de l’organisation syndicale internationale le 21 juin prochain. Il tint à souligner les excellents rapports tissés entre la CSI et la CFDT, et François Chérèque, visiblement ému, lui remit un cadeau de la part de tous les congressistes.

C’est l’après-midi que vint en débat l’amendement que tout le monde attendait : faut-il « fixer les conditions de l’augmentation de la durée de cotisation » pour les retraites ? Le sujet est, on le sait, plus que sensible. Interco Seine-Maritime refuse d’envisager toute éventualité de ce type et veut supprimer l’article dans sa globalité, tandis que les Métaux de Saint-Nazaire, tout en se disant intransigeant sur le départ à 60 ans, estime qu’une réforme globale dans le sens d’une plus grande équité peut aborder cette question dans le cadre d’un allongement de l’espérance de vie. « Ce débat est un moment fort de notre congrès », affirme sans craindre d’être contredit le rapporteur Jean-Louis Malys, tant la tension est palpable à ce moment. De la réponse à cette question, énonce-t-il avec force, de« notre capacité à faire des propositions », à poser les « conditions d’une réforme alternative » incluant ce paramètre dépendra la possibilité de la CFDT de repasser« à l’offensive » contre « une réforme injuste et bâclée ».
Vint le moment tant attendu du vote, dont le résultat est accueilli par de longs applaudissements : l’amendement est rejeté à 58,9 %. La CFDT montre ainsi sa cohérence et sa cohésion. La journée n’était pas finie, mais le plus dur était fait.

Gilbert Spiegel - 10 juin 2010 © CFDT