jeudi 4 décembre 2008

04/12/2008
Elections prud'homales 2008 :
une abstention record qui pose des questions pour l'avenir
Face à la très faible participation au scrutin prud’homal du 4 décembre, la CFDT considère que l’avenir est dans les élections de proximité.
L’élection prud’homale a montré ses limites. À peine un salarié sur quatre (25,5 %) a voté, alors même que les modalités de vote par correspondance avaient été assouplies pour enrayer la hausse inexorable de l’abstention. Peine perdue : passée de 63 % en 1979, date de création du scrutin, à 32,61 % en 2002, date à laquelle elle avait semblé marquer un palier par rapport à 1997, la participation chute fortement en 2008 de plus de 8 points. Un désaveu pour le ministre du Travail, qui avait fait de l’accroissement de la participation un objectif prioritaire. La faible participation, analysait François Chérèque dès 2002, dans son édito du numéro spécial de Syndicalisme Hebdo consacré aux résultats de l’élection prud’homale, « ne remet pas en cause la légitimité de l’institution prud’homale, mais il est évident que cette élection ne peut servir plus longtemps de test de représentativité ». L’élection de 2008 le prouve.

Pour la CFDT, les résultats sont décevants : avec environ 22% des voix, l’organisation enregistre un recul sensible. La tendance est générale sur l’ensemble du territoire et des sections, même si les résultats sont plus ou moins contrastés. À cela plusieurs explications : un contexte global défavorable, une mécanique qui réduit la part de chacun en multipliant les listes, un scrutin en désaffection... Analysant les résultats, dans la nuit du 3 au 4 décembre, Pascal Perrineau, directeur du Centre de recherches politiques à Sciences-Po (Cevipof), évoquait ainsi « l’effet de crise » qui favorise la radicalité, et « l’émiettement » de la participation comme de l’audience des grandes confédérations du fait d’un nombre de listes plus important. « Toutes les grandes confédérations baissent en nombre de voix », a relevé François Chérèque le 4 décembre.

Le Syndicalisme CFDT, c'est la proximiré dans l'entreprise
Pour autant, le secrétaire général de la CFDT n’a pas cherché à éluder le résultat : « Je suis déçu, mais j'assume le résultat des élections. » Il voit dans ces résultats la confirmation de ce que la CFDT défend et qu’elle a traduit dans la position commune : « C'est dans l'entreprise que l'élection positive doit se faire, et c'est là que se déplacent les salariés, donc le type de scrutin doit évoluer, mais je crois que tout le monde est d'accord sur ce point. »

Pour l’organisation, c’est donc avant tout la confirmation de la stratégie dans laquelle elle s’est engagée avec la position commune, a analysé François Chérèque : « Le syndicalisme de la CFDT est un syndicalisme de proximité qui se réalise dans les entreprises, ce qui valide la décision de la loi de faire que la vraie représentativité soit dans les entreprises. D'ailleurs, dans les résultats des élections d'entreprises, on fait jeu égal avec la CGT. » Une façon de rappeler que, si le résultat de ce scrutin prud’homal est décevant pour tous, surtout au regard de l’énergie et de la dynamique mises en œuvre au cours de la campagne, il n’est pas question de baisser les bras. Le véritable combat commence aujourd’hui, avec l’entrée en vigueur des nouvelles règles de représentativité. Les récents résultats aux élections professionnelles, chez Michelin Clermont-Ferrand ou à DHL, montrent que la CFDT sait répondre aux préoccupations quotidiennes des salariés. Dès à présent et plus que jamais, des pratiques syndicales mêlant proximité, pédagogie et dynamisme seront le cœur d’activité des militants CFDT. François Chérèque l’a dit : « J'ai confiance dans les militants de la CFDT qui, dans les entreprises, ont la confiance des salariés. »

Aurélie Seigne



Le vote électronique n’a pas fait ses preuves
76 462 électeurs parisiens ont opté pour le vote électronique, sur un collège électoral de 1,3 million. Ce mode de scrutin, expérimenté pour la première fois sur Paris intra-muros en vue de résorber l’abstention, n’a pas fait ses preuves. Le taux de participation, à Paris, s’établit en effet à 17,53%, soit 8 points de moins que la moyenne nationale et 5 de moins qu’en 2002 ! Autant dire que l’objectif n’a pas été atteint.

Plus précisément, le vote électronique semble s’être substitué à d’autres modes, puisqu’il représente tout de même, selon les sections, un cinquième à un tiers des suffrages exprimés et même 43% dans l’encadrement. En d’autres termes : ce sont toujours les mêmes qui votent.

lundi 13 octobre 2008

COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE
PLACEE AUPRES DU CENTRE DE GESTION DES BOUCHES DU RHONE
ELECTIONS DU 6 NOVEMBRE 2008 - CATEGORIE C
LISTE REPRESENTEE PAR LE SYNDICAT CFDT INTERCO 13
Délégués de lisre : Titulaire : Monsieur Stéphane GUERRINI Suppléant : Jean-Pierre JACQUEL
GROUPE HIERARCHIQUE 1
NOMS - Prénoms
GRADE
COLLECTIVITE
1
GUERRINI Stéphane
ADJ. TEC. 2è classe
PENNES MIRABEAU
2
CHOUBARD née BURGIO Nadine
ADJ. ADM 1è classe
ST MITRE REMPARTS
3
GUIEU Bernard
ADJ. TEC. 2è classe
SAINT CANNAT
4
AUCAN Reneé
ADJ. PAT. 2è classe
ST MARTIN DE CRAU
5
DECIMO Patrick
ADJ. TEC. 2è classe
OPH Pays Aix Habitat
6
FASULO Gilles
ADJ. TEC. 2è classe
ST MITRE REMPARTS
7
INGARGIOLA Joseph Adrien
ADJ. TEC. 2è classe
BOUC BEL AIR
8
ROUBIEU Stéphan
ADJ. TEC. 2è classe
ST MITRE REMPARTS
9
TOURETTE Gérard
ADJ. TEC. 2è classe
ORGON
10
TROUILLEUX née RAYLET Nathalie
ATSEM
BEAURECUEIL
11
MANIVET Valérie
ADJ. ADM 2è classe
REGIE CULTURELLE
12
FLORIMOND Samuel
ADJ. TEC. 2è classe
PENNES MIRABEAU
13
CNUDDE André
ADJ. TEC. 2è classe
SAINT CANNAT
14
DESBIOLLES Thierry
ADJ. TEC. 1è classe
PENNES MIRABEAU
15
REY Robert
ADJ. TEC. 1è classe
ST MARTIN DE CRAU
16
RAMOS Joëlle née MINEOS
ADJ. TEC. 2è classe
ST MITRE REMPARTS
17
SEZALORY Catherine née GRIOTTO
Auxiliaire de vie
CCAS-ST M. DE CRAU
18
GASPARRO Annie née CALATAYUD
ADJ. TEC. 2è classe
ST MITRE REMPARTS
19
THOMAS Olivier
ADJ. TEC. 2è classe
SAINT CANNAT
20
AUBERT Rolland
ADJ. TEC. 1è classe
ORGON

GROUPE HIERARCHIQUE 2
NOMS - Prénoms
GRADE
COLLECTIVITE
1
MOMBELLI Marc
ADJ TEC PRINC 2è classe
PENNES MIRABEAU
2
FACCIOZO Lucien
CHEF DE POLICE
MEYRARGUES
3
VARONA Manuel
ADJ TEC PRINC 2è classe
SAINT MITRE REMPARTS
4
DIGALLO Hervé
ADJ TEC PRINC 1è classe
SAINT CANNAT
5
CUISSAC Nathalie
BRIGADIER PM
SAINT VICTORET
6
GENESTE Christian
ADJ ADM PRINC 1è classe
ACCM


ÉLECTION DES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL
AU COMITE TECHNIQUE PARITAIRE


SCRUTIN DU 6 NOVEMBRE 2008 (1er tour)
Le cas échéant (2ème tour) le 11 DÉCEMBRE 2008
LISTE PRÉSENTéE PAR LE SYNDICAT CFDT INTERCO 13
Collectivité : Communes de moins de 50 agents

Délégués de liste : Titulaire : Monsieur Stéphane GUERRINI
Suppléant : Monsieur Jean-Pierre JACQUEL


LES CANDIDATS
NOM – Prénom
GRADE
COLLECTIVITE

1
FACCIOLO Lucien
Chef de Police Municipal
MEYRARGUES
2
ROSELET Pascal
Rédacteur
CREDIT MUNICIPAL
3
GENESTE Christian
Adjoint Administratif Principal 1erclasse
ACCM
4
SOLVES Jean-Bernard
Adjoint Technique 2ème classe
CADOLIVE
5
DELLI CARRI Gilbert
Régisseur Contractuel
REGIE CULTURELLE
6
MANIVET Valérie
Adjoint Administratif 2ème classe
REGIE CULTURELLE
7
ESTRAN Joël
Régisseur Contractuel
REGIE CULTURELLE
8
COSTABEL Philippe
Adjoint Administratif 2ème classe
CREDIT MUNICIPAL
9
RAHMANI Farid
Adjoint Technique 2ème classe
REGIE CULTURELLE
10
SAISSI Isabelle
contractuelle
REGIE CULTURELLE
11
TROUILLEUX Nathalie
ATSEM 2ème classe
BEAURECUEIL
12
TOURETTE Gérard
Adjoint Technique 2ème classe
ORGON
13
HAMMACHE Nordine
Adjoint Technique 2ème classe
REGIE CULTURELLE
14
AUBERT Rolland
Adjoint Technique 1er classe
ORGON



dimanche 12 octobre 2008


Vos interlocuteurs dans la fonction publique
Le secrétaire de section

Le secrétaire de section syndicale est, dans la fonction publique, l'homologue du délégué syndical dans le privé. il a pour rôle essentiel d'animer la section syndicale. Il est à l'écoute du personnel et relaie l'information pour tout ce qui concerne les droits et le statut des différentes catégories d'agent.

L'élu en commission administrative paritaire (CAP)

L'élu CAP est consulté sur le déroulement des carrières des fonctionnaires : avancement, mutation, refus de titularisation, sanctions disciplinaires, détachement... Vous pouvez aussi saisir le CAP sur une révision de notation, un refus de travail à temps partiel ou de congé de fin d'activité. Il est préférable d'en discuter auparavant avec le ou les élus CFDT.

Le représentant au comité technique paritaire (CTP)

Le représentant syndical au comité technique paritaire ou d'établissement est saisi des questions et projets de texte concernant l'organisation et le fonctionnement du service, les conditions de travail, les règles statutaires, la répartition des primes, la formation. Les CTE (comité technique d'établissement) de la fonction publique hospitalière sont, en outre, saisis sur les budgets et les comptes, ainsi que sur le plan directeur de l'établissement.


vendredi 26 septembre 2008

12/09/2008
Déclarations de candidature territoriales CAP - CTP "sécurisées"
Pour tenter de couper court aux exigences posées par certaines collectivités quant à la vérification de l'éligibilité de nos candidats, utilisez de préférence désormais cette nouvelle version des actes de candidature.Elle comporte une attestation sur l'honneur qui peut suffire aux exigences de vérification de l'administration. Mais attention aux risques, si la déclaration se révèlait fausse !

Que faire si l’autorité territoriale déclare inéligible l’un de vos candidats ?

Pour le premier tour, les listes de candidats aux élections des représentants du personnel des CAP et des CTP voir CHS accompagnées des déclarations de candidatures doivent être déposées au plus tard le jeudi 25 septembre 2008, à 17 heures. Le dépôt fait l'objet d'un récépissé remis au délégué de liste.

L’autorité territoriale a le devoir de vérifier que les candidats sont ou non éligibles. Elle doit prendre les moyens utiles pour opérer cette vérification et elle dispose de 3 jours francs suivant la date limite de dépôt des listes. Vous serez donc informé d’une inéligibilité avant le lundi 29 septembre minuit.

Le délégué de liste aura jusqu’au 3 octobre minuit pour procéder aux rectifications nécessaires, c’est-à-dire pour remplacer sur la liste le(s) candidat(s) inéligible(s) par un (ou des) candidat(s) éligible(s).

A défaut de rectification, la liste sera considérée comme n’ayant présenté aucun candidat (pour le ou les groupes hiérarchiques correspondants pour les élections CAP). Elle ne pourra alors être déclarée recevable que si elle satisfait néanmoins aux conditions d’admission des listes définies pour les CAP de la fonction publique territoriale à l’article 12 du décret n°89-229 du 17 avril 1989 et pour les CTP à l’article 12 du décret n°85-565 du 30 mai 1985.

Les inéligibilités de candidats peuvent avoir des conséquences très lourdes comme conduire à l’invalidation d’une liste entière.

Il convient donc d’être très vigilant dans la constitution des listes quant à l’éligibilité des candidats et de ne prendre aucun risque à cet égard.

RAPPEL : Si le fait motivant l'inéligibilité est intervenu après la date limite de dépôt des listes, le candidat inéligible peut être remplacé jusqu'au 22 octobre 2008.

mercredi 10 septembre 2008

18/07/2008
Soyez candidat avec la CFDT aux élections professionnelles territoriales de novembre 2008 !
Le 6 novembre prochain, l'ensemble des agents titulaires ou non, de la fonction publique territoriale, éliront leurs représentants aux Comités Techniques Paritaires (CTP), Commissions Administratives Paritaires (CAP) et Comités d'Hygiène et de Sécurité (CHS). Portez-vous candidats sur les listes de la CFDT !
Les élections professionnelles territoriales
Le 6 novembre 2008, les 1 900 000 agents des collectivités (mairies, etablissements publics, SDIS, Conseils généraux et régionaux, OPH) seront appelés à désigner leurs représentants dans les instances paritaires. Les dernières élections professionnelles remontent à 2001 !
C'est dire l'enjeu que représentent ces élections - pour les organisations syndicales qui les présentent bien entendu - mais surtout pour les personnels.
Elus à quoi ?
CTP : Un Comité Technique Paritaire est institué dans chaque collectivité dont l'effectif atteint ou dépasse les 50 agents. Cette instance qui réunit en nombre égal (à parité) les représentants de l'éxécutif local et du personnel doit être consultée sur tous les sujets qui concernent l'organisation des services. Tous les agents d'une collectivité sont électeurs et éligibles au CTP. Pour les collectivités qui comptent moins de 50 agents, un CTP collectif est institué auprès du Centre départemental (ou interdépartemental) de Gestion.
CHS: Un (ou plusieurs) Comité d'Hygiène et de Sécurité est institué dans des conditions voisines de celles du CTP. Il a à connaitre de tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la santé au travail. S'il n'est pas élu séparément, le CTP peut remplir les fonctions du CHS. Le médecin de prévention et l'ACMO en sont membres de droit.
CAP: Une Commission Administrative Paritaire est une instance qui elle, a à connaître de tout ce qui concerne la carrière individuelle des agents. Elle ne concerne donc que les agents titulaires. Contestations de note, d'évaluation, mises à disposition, avancement, promotion, etc. lui sont soumis pour avis. Elle siège en formation restreinte sous la présidence du juge du tribunal administratif en Conseil de Discipline.Une CAP peut être instituée dés lors qu'une collectivité atteint ou dépasse les 350 agents, sinon la CAP est instituée auprès du Centre de Gestion.En réalité, il y a trois CAP, soit une par catégorie d'agents: C, B, A, chacune de ces lettres désignant un niveau théorique de recrutement et de fonctions , allant de l'agent d'exécution au cadre...
Pourquoi pas candidat avec la CFDT ?
Jalouse de son indépendance vis-à-vis du politique, la CFDT se singularise aussi par son choix de lier la défense des intérêts de ses adhérents et des salariés du public comme du privé avec celle de l'intérêt général. Elle refuse de se cantonner dans la seule protestation et s'efforce d'être porteuse de propositions pour améliorer la vie au travail, le sens du travail et partant, un peu (beaucoup?) de notre vie tout court. Souhaiter représenter le personnel (nos collègues), c'est affirmer souhaiter dépasser nos problématiques d'individu au travail pour élaborer des solutions profitables à tous.
Nos pratiques syndicales nous ont appris que l'appartenance politique de notre employeur public ne constitue pas un indicateur pertinent de sa performance sociale auprès de son personnel et, quoiqu'on en dise, le dialogue social s'incarne d'abord dans des individus, capables de supporter la confrontation mais aussi d"élaborer des compromis qui au final profiteront aux deux parties.
Vous vous reconnaissez peut-être dans ce profil. Pourquoi ne pas vous porter candidat sur nos listes ? Vous n'avez plus que quelques semaines pour faire notre connaissance, la date limite de dépot des listes est fixée au 25 septembre.
A bientôt !
Important: Vous pouvez contacter l'Union Départementale CFDT de votre département, le Syndicat Interco-CFDT de votre département ou encore adresser un mél à la fédération qui vous orientera à interco@cfdt.fr

samedi 2 août 2008

Révision générale des politiques publiques
Communication du Premier ministre en conseil des ministres le 20 juin 2007
Les politiques publiques sont aujourd’hui soumises à un impératif de performance qui renvoie à une triple exigence d’efficacité, de qualité du service rendu et d’économie dans la gestion des finances publiques.
Ces trois exigences de l’État du XXIème siècle ont été comprises, depuis de nombreuses années, dans beaucoup de démocraties comparables à la nôtre. De grands pays ont ainsi conduit des politiques réussies de réduction des dépenses publiques, en prenant mieux en compte l’efficacité attestée de celles-ci, tout en investissant davantage dans les secteurs d’avenir tels que l’enseignement supérieur ou la recherche.
La France se doit d’entreprendre à son tour une révision générale des politiques publiques, comme l’a recommandé la commission, pluraliste, présidée par M. Michel Pébereau sur l’endettement public. En effet, comme l’a souligné cette commission dans son rapport, durant les vingt-cinq dernières années, les dispositifs et les structures publics se sont empilés, sans évaluation ni remise en cause des politiques mises en oeuvre.Cet exercice n’épuise pas, à lui seul, le sujet de la réforme de l’État. Il en est toutefois le cadre qui donne du sens à toutes les actions de modernisation à mettre en œuvre pendant la durée du quinquennat :
simplification du droit et des procédures,
développement de l’administration électronique,
qualité des procédures de gestion et des systèmes d’information,
organisation de l’État à l’échelon local,
et professionnalisation de la gestion des ressources humaines.
Il se distingue de toutes les expériences antérieures en la matière à plus d’un titre :
les réformes seront décidées par un Conseil de la modernisation des politiques publiques qui réunira autour du président de la République l’ensemble des ministres. Le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique en sera le rapporteur général ;
le président de la République et le Premier ministre ont demandé à tous les ministres de s’investir personnellement dans cet exercice et de mobiliser leurs services. Un travail complémentaire d’investigation et de documentation des réformes sera conduit par une équipe d’auditeurs, composée de spécialistes des secteurs public et privé, en lien avec les administrations concernées et le ministère du Budget ;
les objectifs sont très ambitieux. Ainsi, en matière d’effectifs, la révision devra donner un mode d’emploi pour mettre en œuvre de manière appropriée l’engagement d’embaucher un fonctionnaire pour deux partant à la retraite.
Mandatés par le président de la République et le Premier ministre, le secrétaire général de la présidence de la République et le directeur de cabinet du Premier ministre co-présideront deux fois par mois un comité de suivi de la révision générale des politiques publiques. Outre chacun des ministres pour les politiques publiques de son ressort, seront également membres de ce comité de suivi le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, le secrétaire d’État chargé de la Prospective économique et de l’Evaluation des politiques publiques, les rapporteurs généraux des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat ainsi que M. Pébereau, président du conseil d’administration de BNP Paribas et M. Parini, receveur général des finances.
Les premiers résultats de cette révision générale sont attendus pour la fin du mois de mars 2008 afin de préparer la construction des budgets suivants.
Quatre chantiers concrets seront également lancés le 20 juin, en même temps que le chantier général de révision, pour montrer l’ambition des réformes :
la fusion de la direction générale des impôts et de la direction générale de la comptabilité publique ;
la fusion des services de renseignement ;
la carte judiciaire ;
la réduction de la charge administrative sur les entreprises et sur les collectivités locales ("l’impôt papier").
Pour relever le défi de l’efficacité et de la performance, les ministres et leurs administrations s’engageront résolument dans cet exercice qui conditionne la modernisation du service public en même temps que la maîtrise de nos finances publiques.

mardi 15 juillet 2008


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15/07/2008
La CFDT, çà marche comment ?
Le syndicat et la section syndicale
En adhérant à la CFDT, vous ralliez un syndicat qui regroupe les salariés d’une même industrie, ou d’une même branche d’activité, sur un secteur géographique donné. Les syndicats de la CFDT peuvent être locaux, départementaux, régionaux ou nationaux. Généralement, ils se dotent d’un bureau et d’un conseil syndical ou toutes les sections sont représentées. C’est le lieu où se définissent les objectifs et la politique du syndicat.

La section syndicale
La section syndicale, constituée par les adhérents et les militants d’une même entreprise, ou d’un même établissement, est animée par le délégué syndical. Votre participation est décisive pour que militants et élus assurent bien leur rôle. La section syndicale accomplit différentes tâches : l’information et la consultation, prioritairement des adhérents, puis des salariés, l’élaboration et la consultation prioritairement des adhérents, puis des salariés, l’élaboration des revendications, la conduite de la négociation dans l’entreprise, la proposition d’adhésion, la préparation des listes pour les élection professionnelles, la diffusion des arguments et des positions de la CFDT.
Un syndicalisme indépendant
La CFDT estime nécessaire de distinguer ses responsabilités de celles des groupements politiques et son indépendance à l’égard de l’État, des partis, de l’Église. Cette autonomie se manifeste aujourd’hui par la volonté d’indépendance face aux partis et aux pouvoirs publics et par la recherche de moyens pour impulser ou infléchir les décisions gouvernementales. Quant à l’autonomie vis-à-vis du religieux, l’évolution s’est effectuée progressivement et a abouti, lors du Congrès de 1964, à la déconfessionnalisation, concrétisée par la transformation de CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) en CFDT (Confédération française démocratique du travail).

jeudi 10 juillet 2008



Le 6 NOVEMBRE 2008
Vous allez voter pour vos représentants du personnel,
la CFDT a toujours défendu vos droits et continuera dans ce sens.
Avec la CFDT pas de surprise notre équipe sera toujours présente à vos côtés en cas de besoin.
Alors VOTEZ CFDT, la CFDT vous le rendra.
10/07/2008
Le début de la fin des 35 heures
Les députés viennent d’adopter la réforme des 35 heures, qui contraint les salariés à travailler plus.
Le 8 juillet, l’Assemblée nationale a adopté, par 326 voix contre 222, le projet de loi sur la démocratie sociale et la réforme du temps de travail. Si le gouvernement prétend maintenir la durée légale du travail à 35 heures, le texte adopté donne à l’entreprise tous les moyens de la contourner. Par le biais des heures supplémentaires tout d’abord, censées doper le pouvoir d’achat des Français. Au vu du texte, les entreprises pourront désormais fixer leur propre contingent d'heures supplémentaires et en définir les modalités de compensation (majoration salariale, repos compensateur) en cas de dépassement. Un contingent que l’employeur pourra porter à 405 heures par an (contre 220 heures actuellement). De fait, « cette extension va développer l’individualisation des durées du travail, donnant plus de souplesse aux employeurs et peu de visibilité aux salariés en matière d’activité », précise la CFDT.
Forfaits extensibles
Un autre aspect de ce texte réside dans l’augmentation du nombre de jours travaillés pour les cadres1 et salariés dits autonomes. Pour tous ceux « dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée », le nombre de jours travaillés dans le cadre d’une convention de forfait est porté, à défaut d’accord, de 218 à 235 jours travaillés. De plus, un accord d’entreprise peut désormais permettre aux entreprises de franchir ce seuil, jusqu’à 282 jours (ne resteraient alors comme jours non travaillés que le jour de repos hebdomadaire et les congés payés obligatoires). Pour les salariés concernés, c’est tout un équilibre difficilement trouvé qui s’écroule. Par le passé, les cadres avaient vu dans la RTT la compensation d’une vie professionnelle particulière dont la journée de travail ne pouvait être chronométrée. « L’expérience du système forfaitaire montre que cette organisation du travail se traduit souvent par des amplitudes horaires journalières et hebdomadaires très importantes. Augmenter le nombre de jours de forfait est inacceptable », s’insurge la CFDT.
Le projet de loi doit passer au Sénat du 17 au 24 juillet, avant son adoption définitive

mercredi 9 juillet 2008

LA CFDT
Première organisation syndicale de salariés par son nombre d’adhérents, la CFDT est présente dans tous les secteurs professionnels : industrie, services, agroalimentaire, collectivités locales…►Ses actions sont fondées sur les valeurs de solidarité et de démocratie dans le cadre d’un syndicalisme indépendant des partis politiques et de toute confession religieuse.► Dans les entreprises privées comme dans la fonction publique, la CFDT œuvre pour la défense des salariés en privilégiant la négociation pour l’acquisition de nouveaux droits.