SYNDICAT CFDT OUEST PROVENCE MAIRIE D'ISTRES Secrétaire Mairie Istres Brigitte JACQUEL
mardi 22 décembre 2009
vendredi 11 décembre 2009
Et après ils osent parler de discrimination patronale
François Chérèque ne se rend pas au Congrès de la CGT
D’un commun accord il a été décidé d’annuler la visite de François Chérèque au congrès de
Ce regrettable contre temps ne doit pas altérer les relations entre les deux secrétaires généraux et la démarche de dialogue intersyndical engagée depuis le début de 2009 mais est symptomatique d’une persistance de sectarisme dans une partie du syndicalisme français.
Le secrétaire général de la CFDT François CHEREQUE a proposé hier de "décaler de six mois" la mise en place de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) dans les préfectures et les services déconcentrés de l'Etat pour "trouver une meilleure organisation du travail". "Cette RGPP, c'est réorganiser l'Etat, en particulier l'Etat territorial, dans les préfectures, et c'est fait uniquement par une mesure comptable, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", a expliqué M. CHEREQUE, invité du "grand rendez-vous" Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France. Selon lui, cela entraîne "une désorganisation complète du travail, du service rendu aux usagers" et "une vraie souffrance au travail de la part de fonctionnaires : on commence à avoir des phénomènes de stress, d'inquiétudes", a-t-il expliqué.
samedi 17 octobre 2009
lundi 12 octobre 2009
samedi 10 octobre 2009
Congrès CFDT INTERCO 13
Gregory GABANOU Trésorier
Sabba BENDERRADJI Secrétaire Départemental Adjoint
Sébastien MARINONI Secrétaire Départemental Adjoint
Raymond JULIEN Membre du Bureau
Christine ABBINANTI Membre du Bureau
Michel ATTANASIO Membre du Bureau
Marc AILLAUD Membre du Bureau
Brigitte JACQUEL Membre du Bureau
Annie COULOMB Membre du Bureau
Gilbert DELLICARI Membre du Bureau
Valérie MANIVET Membre du Bureau
Robert REY Membre du Bureau
Stéphan ROUBIEU Membre du Bureau
mercredi 9 septembre 2009
L’avenir du syndicalisme, un enjeu pour les salariés
Au cours d'un débat exceptionnel, François Chérèque et Bernard Thibault ont échangé leurs points de vue sur les multiples enjeux du syndicalisme de demain.
Crise et action syndicale, régulation internationale, dialogue et démocratie sociale, mutations du salariat, représentativité, évolution des pratiques syndicales… le débat qui a rassemblé, à la tribune de l’Université syndicale d’été (Use) de la CFDT, à Bierville, le 27 août dernier, François Chérèque, Maria Helena André, de la Confédération européenne des syndicats (CES) et Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a montré à quel point l’avenir du syndicalisme, thème de cette 23e Use, comprend de multiples facettes. Qualifié d’“historique” par Maria Helena André, ce débat associant les secrétaires généraux des deux principales confédérations syndicales françaises, était une première. Remerciant ses invités de leur présence, François Chérèque a dit son souhait qu’un dialogue intersyndical apaisé puisse s’instaurer plus durablement.
Sur le fond, l’échange a permis, au-delà des différences, de dégager les problématiques communes qui se posent aux organisations syndicales en France, mais aussi, plus largement, en Europe. Si la crise actuelle doit “permettre de faire émerger un nouveau modèle de développement prenant en compte les facteurs écologiques et sociaux”, a souhaité Maria Helena André, elle accroît les attentes des salariés à l’égard du syndicalisme, a estimé Bernard Thibaut, au risque que “l’urgence crée des attentes supérieures à notre potentiel de réponse”. Pour sa part, François Chérèque a estimé que la crise révélait à la fois la faiblesse de la présence syndicale, avec à la clé de véritables inégalités de droits des salariés face à la crise, l’absence de dialogue social dans le pays et la nécessité, pour le syndicalisme, de repenser ses propres modes d’organisation et de fonctionnement, face aux mutations du travail et à la nouvelle donne de la représentativité.
Faire la preuve de l'efficacité du syndicalisme
Un défi, notamment en termes de pratiques syndicales, dont se sont d’ores et déjà saisi les deux confédérations : la CGT dans ses textes de congrès, qui se tient en décembre 2009, et la CFDT dans le rapport rédigé par Marcel Grignard, “Le syndicalisme à un tournant. Oser le changement”. Pas question, pour François Chérèque, de bouleverser les structures: “Le changement ne se décrète pas.” Mais, a-t-il souligné, “s'il démontre son efficacité, on peut tout s'autoriser.” Et le secrétaire général de la CFDT de mettre en garde: “ Si on ne fait pas le lien entre notre action syndicale et le quotidien des salariés, on sera un colosse aux pieds d'argile. ” Interrogé par Gilles Desbordes, secrétaire général de la fédération des services, sur l'émergence d'une “culture de l'engagement à la CGT”, Bernard Thibault a admis que “les nouvelles règles vont changer la donne pour tous, y compris la CGT: le poids donné par les élections professionnelles oblige les syndicats à rendre des comptes, et donc à resserrer le lien entre négociateurs et salariés”. Un horizon qui exige également une véritable rénovation de la démocratie sociale, comme l'ont appelé de leurs vœux François Chérèque et Bernard Thibaut d'une même voix. Un appel direct aussi bien au gouvernement, qui tarde à mettre à l'ordre du jour un code de bonne conduite pour que les parlementaires n'interfèrent pas dans la législation sociale sans consultation des partenaires sociaux. Mais aussi au patronat qui échappe entièrement aux nouvelles règles de la représentativité que CFDT et CGT se sont imposées et qui, a souligné François Chérèque, “ne facilite pas toujours le fait syndical dans l'entreprise”. A n'en pas douter, l'avenir du syndicalisme commence aujourd'hui.
Aurélie Seigne
vendredi 4 septembre 2009
Une crèche d'Istres fermée
ouestprovence.fr | 04.09.09 | 10:09
Deux cas de grippe A suspects ont été décelés jeudi et vendredi chez les personnels de la crèche Les Pitchounets à Istres. La municipalité a fermé l'établissement et a mis en place une cellule d'écoute.
Une suspicion de deuxième cas de grippe A, touchant le personnel de l'établissement de petite Enfance, la crèche Les Pitchounets, a été décelé ce matin, vendredi 4 septembre, où un premier cas avéré de grippe A avait été détecté mardi soir parmi les Assistantes maternelles.
Suite à ce deuxième cas, la ville d'Istres a fermé la crèche dès ce matin pour une durée de 7 jours et le personnel a été mis en quarantaine pour une durée identique, ainsi que les enfants. Il est recommandé aux parents de ne pas attendre pour faire examiner leur enfant en cas de symptôme grippal, même si aucun cas touchant les enfants n'a été recensé à ce jour. Dans la matinée, une nouvelle désinfection complète des locaux est prévue.
Une cellule d'écoute est en fonctionnement sein de la Collectivité pour répondre aux interrogations de la population, en lien avec les professionnels de santé qui ont tous été alertés du cas de grippe détecté sur la ville. Il s'agit du numéro vert d'Allo Quiétude : 0 800 126 756, en service entre 9h-12h15 et 14h-17h15.
Source : www.istres.fr
Pour en savoir plus sur la grippe A H1-N1 consultez www.istres.fr et www.pandemie-grippale.gouv.fr
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vendredi 24 avril 2009
Tous mobilisés pour un 1er Mai historique !
Après les 29 janvier et 19 mars, le 1er Mai doit être un nouveau temps fort de mobilisation pour obtenir de nouvelles avancées concrètes pour les salariés.
Dans le contexte de crise économique actuelle, la Fête du travail prend cette année une dimension inédite. En effet, pour la première fois, toutes les organisations syndicales défileront ensemble dans les rues de Paris et de nombreuses villes de France afin de faire de ce 1er Mai, selon les termes de l’intersyndicale, « un temps fort syndical d’expression des salariés », mais aussi afin de marquer « la solidarité avec l’ensemble des salariés, en Europe et dans le monde, également percutés par la crise ».
Pour la CFDT, cette mobilisation du 1er Mai se situe dans la continuité de celles des 29 janvier et 19 mars qui, par leur ampleur, ont déjà permis d’obtenir des avancées concrètes pour les salariés, qui sont les principales victimes de cette crise dont ils ne sont en rien responsables ! Ainsi, si la CFDT, par ses propositions et sa détermination, a obtenu la création du Fiso (Fonds d’investissement social), qui doit notamment permettre, selon l’expression de François Chérèque « de former plutôt que licencier », l’instauration d’une prime de 500 € pour les demandeurs d’emploi ne pouvant prétendre à l’assurance chômage, ou encore la nette amélioration de l’indemnisation du chômage partiel, la gravité de la situation impose d’aller encore plus loin. La poursuite de la mobilisation intersyndicale doit notamment rendre possible d’obtenir à la fois le maintien d’un maximum de salariés dans l’emploi via le Fiso, qui doit pour cela être abondé par l’État, mais également le gel des suppressions de postes dans la fonction publique, ainsi que des mesures spécifiques pour l’emploi des jeunes et la suppression du bouclier fiscal et de la défiscalisation des heures supplémentaires.
Marcel Grignard, secrétaire national en charge de l’action revendicative, insiste sur la nécessaire mobilisation « pour faire entendre notre voix » en rappelant que « la crise n’est pas qu’un mauvais moment à passer mais doit conduire gouvernement et patronat à changer d’attitude ». C’est pourquoi, pour la CFDT, ce 1er Mai est également l’occasion pour les salariés qui n’ont pas pu, pour diverses raisons, se joindre aux mobilisations des 29 janvier et 19 mars, de participer aux défilés et autres actions organisées par la CFDT.
Solidarité internationale
Ce 1er Mai sera également, plus que jamais, l’occasion pour les salariés français d’exprimer leur solidarité envers ceux des pays les plus défavorisés, qui subissent de plein fouet les conséquences de cette crise mondiale, tant sur leurs conditions de travail, que, plus grave encore, en termes de conditions de vie et de respect des droits fondamentaux. C’est pourquoi, rappelant que « la crise économique a montré les limites du capitalisme financier », Marcel Grignard plaide pour « un monde mieux régulé, plus soucieux des droits de l’homme et de la justice sociale. Une économie qui parvienne, par le dialogue et la mobilisation, à une mondialisation porteuse de progrès social, respectueuse de l’environnement, assurant à tous un travail décent et préservant l’avenir de la planète. » La CFDT revendique donc « une autre gouvernance de la planète et de l’entreprise ». Une demande aujourd’hui amplifiée par la crise qui rend d’autant plus nécessaire d’aboutir sur cette revendication.
Nicolas Ballot
mercredi 11 mars 2009
Les 90 000 demandeurs d’emploi supplémentaires en janvier montrent
l’ampleur de la crise et rendent encore plus urgente une action vigoureuse
pour l’emploi par un changement de cap économique et social.
Avec la CFDT, la forte mobilisation du 29 janvier a déjà permis une
inflexion dans la politique gouvernementale dans un sens plus favorable
aux salariés avec :
• la création d’un fonds d’investissement social pour conforter les emplois d’aujourd’hui
et de demain par des moyens mis à disposition en matière de formation ;
• l’indemnisation du chômage partiel à 75 % du salaire (90 % du net) ;
• une prime exceptionnelle de 500 euros pour les demandeurs d’emploi justifiant entre
deux et quatre mois de travail, près de 100 000 jeunes vont bénéficier de cette mesure ;
• la suppression des deux derniers tiers de l’impôt sur le revenu touchant six millions de
foyers fiscaux.
Pour un véritable changement de cap
Ces avancées ne sont cependant pas à la hauteur : le gouvernement doit amplifier
les mesures qu’il a déjà prises, et les entreprises doivent prendre leurs responsabilités
vis-à-vis des salariés tout en tirant les leçons des dérives financières qui ont conduit
à cette crise. Pour la CFDT, il faut changer de cap.
Changer de cap pour l’emploi en utilisant toutes les solutions négociées
possibles pour maintenir les salariés dans l’emploi et éviter les licenciements.
Changer de cap pour permettre à tous les salariés touchés par le chômage ou une
baisse d’activité de se former. C’est un plus pour l’avenir professionnel des salariés.
C’est un plus pour l’économie et les entreprises.
Changer de cap pour financer le fonds d’investissement social à la hauteur
des besoins. Ainsi, la CFDT demande la suspension du « bouclier fiscal » et
de la suppression des charges sur les heures supplémentaires.
Changer de cap sur l’emploi dans la fonction publique en gelant les suppressions
d’emplois.
CRISE, RELANCE SOCIALE
MOBILISONS-NOUS LE 19 MARS !
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Pour obtenir des résultats
Aujourd'hui, j'adhère !
Changer de cap pour maintenir le pouvoir d’achat et réduire les inégalités.
Changer de cap pour exiger des contreparties aux allégements de charges consenties aux
entreprises en matière de salaires et d’emploi.
Changer de cap pour revenir à des rémunérations décentes des grands dirigeants d’entreprise.
Changer de cap pour un pouvoir réel des représentants des salariés dans les décisions stratégiques
des entreprises, notamment en matière d’emploi et de répartition des richesses.
Le 19 mars, faisons pression et exigeons ensemble du gouvernement et du
patronat :
● des réponses concrètes et immédiates pour aider les salariés,
notamment les plus modestes, à traverser cette crise ;
● des réponses de fond qui permettent d’éviter les dérives financières et
les injustices que nous avons connues depuis trop d’années ;
● des réponses de fond qui nous permettent de sortir de cette crise plus
solidaires.
AVEC LA CFDT, SOYONS ENCORE
PLUS NOMBREUX LE 19 MARS !
CRISE, RELANCE SOCIALE
MOBILISONS-NOUS LE 19 MARS !
Mars 2009
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mardi 6 janvier 2009
Intersyndicale :
les mots d’ordre d’une mobilisation massive contre la crise
Les huit organisations syndicales ont défini les axes revendicatifs de la mobilisation du 29 janvier prochain. Entreprises et État sont appelés à mettre en place une série de mesures concrètes pour l’emploi, le pouvoir d’achat et les garanties collectives. Objectif : peser dans la relance, au service des salariés, demandeurs d’emploi et retraités.
Rendez-vous est pris,
le 29 janvier, pour une « mobilisation massive et réussie ». Marcel Grignard, secrétaire national de la CFDT, a rappelé les enjeux de cette journée d’action intersyndicale, à l’issue d’une réunion qui a permis d’en arrêter les objectifs revendicatifs.
Face à la crise, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU appellent à la mise en œuvre négociée de mesures de chômage partiel et d’utilisation des RTT ou des congés pour préserver l’emploi et les salaires. Au-delà de l’amélioration de l’indemnisation du chômage partiel, les huit organisations plaident pour que le dispositif s’applique à tous les salariés, y compris en deçà de dix-huit heures par semaine. Autre revendication de la déclaration commune, l’utilisation des périodes de baisse d’activité pour « développer la formation professionnelle et renforcer les compétences des salariés ». L’État est par ailleurs invité à « penser autrement » que dans une logique strictement comptable l’évolution des services publics, que ce soit en termes de qualité ou d’emploi.
Des aides conditionnées à des mesures sociales
L’intersyndicale demande en outre de cibler et de conditionner les aides publiques et les allègements de charges à des comportements vertueux en termes de maintien de l’emploi et de politique salariale, par la conclusion d’accords permettant de maintenir le pouvoir d’achat et de réduire les inégalités.
L’État est également rappelé à ses responsabilités, en vue d’une relance économique orientée vers les salariés, demandeurs d’emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux, premières victimes de la crise. Relance de la consommation, politique en faveur du logement, notamment social, réaffirmation du système de protection sociale, investissements ciblés en direction de la recherche, de l’éducation, de la formation, et plus largement, d’une économie du développement durable, les domaines d’action ne manquent pas.
Appelant au respect du dialogue social pour tous les projets et propositions de loi en lien avec la réglementation du travail, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU réclament l’abrogation de la loi remettant en cause la réduction du temps de travail et le retrait du texte sur le travail du dimanche.
Autant de mesures concrètes qui permettraient d’amoindrir les conséquences d’une crise économique amplifiée par la crise d’un système financier international opaque, dont la régulation doit être portée par l’Union européenne. Marcel Grignard, secrétaire national de la CFDT, s’est dit « satisfait de cet appel », qui est « un compromis dans lequel la CFDT se retrouve tout à fait ». Désormais, il s’agit de se mobiliser, pour faire appliquer ces mesures dans les entreprises, par la négociation entre partenaires sociaux ou par des politiques publiques. Pour peser, rendez-vous le 29 janvier.
Aurélie Seigne
© CFDT (mis en ligne le 05 janvier 2009)