vendredi 23 septembre 2011

le 27 septembre à 14h30 place de Castellane – Marseille

pour arrêter les suppressions de poste qui condamnent l’école à terme.


Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.


Le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux met l'Ecole publique à

genoux, ne lui permettant plus d'assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne

permet plus aux personnels d'exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.


Les personnels de l’Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au

cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives

à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont

attendus.


Ces suppressions associées au manque d'ambition éducative dégradent encore plus les

conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.


Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de

l'Education nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du

prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif

pour le système éducatif que la recherche d’économies.


Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela

pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays

qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir.


En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l'avalanche de

mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif

inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.


La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus

volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education

appellent les personnels de l’Education nationale et de l'enseignement agricole publique à

se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l'arrêt des suppressions

d'emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique

du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.


Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque

réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté.

D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École

remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.




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